La réduction de l’empreinte carbone est un enjeu fondamental dans la lutte contre le réchauffement climatique, si ce constat commence à enfin être partagé par tous, des gouvernements aux grandes entreprises jusqu’aux citoyens, les moyens de mise en œuvre sont encore insuffisants par rapport à l’urgence de la situation. Dernièrement des géants de la tech ont annoncé des agenda ambitieux de réduction de leur empreinte environnementale, ainsi Amazon a annoncé vouloir être neutre en carbone d’ici 2040, Microsoft va encore plus loin en souhaitant avoir une empreinte carbone négative d’ici 2030. Les outils à disposition de ces entreprises sont multiples, de l’investissement dans des sources d’énergie renouvelable comme le solaire et l’éolien ou encore le financement des programmes de compensation, via le marché des quota carbone ou des initiatives de reforestation. Cependant une nouvelle technologie pourrait apporter une solution plus radicale et surtout qui permettrait de passer à l’échelle plus rapidement en traitant des volumes plus importants de carbone.
Le Direct Air Capture (DAC) ou capture directe du CO2 permet d’aspirer directement le carbone présent dans l’atmosphère pour ensuite le stocker dans des réserves minérales souterraines. Plusieurs startups se positionnent sur cette nouvelle technologie en proposant ensuite leurs services aux grandes entreprises soucieuses de se décarboner rapidement. Ainsi la startup canadienne Carbon Engineering fondée en 2009 a signé cette semaine son premier client après des années de R&D. La startup fournira son service de carbon removal as-a-service au géant du e-commerce Shopify sur un périmètre de 10.000 tonnes de C02. En Europe la startup suisse Climeworks propose une solution similaire qui sera testée dans le cadre du projet Northern Lights financé par le gouvernement norvégien et porté par Gasnova, Equinor, Total et Shell. L’ambition de ces nouveaux acteurs est d’intégrer la chaîne de valeur complète du carbone, ainsi Climeworks revend une partie du CO2 capté à Coca-Cola pour la production de ses boissons gazeuses.
Revitalisé par la nouvelle présidence américaine qui souhaite engager 2 trillions de dollars pour les énergies renouvelables, les solutions de décarbonation pourraient connaître une accélération grâce à cette technologie de rupture. Les acteurs traditionnels, notamment de l’industrie pétrolière, ont ainsi ce potentiel. Ainsi ExxonMobile a lancé en février sa propre filiale dédiée aux technologies de capture et de stockage du carbone, de leur côté Occidental Petroleum et Chevron ont investi dans des startups de captation. Cette stratégie n’est pas uniquement motivée par des impératifs de RSE, selon Exxon le marché de la captation carbone représentera une opportunité de 2 trillions de dollars d’ici 2040.
Après la pression mise par le régime Chinois sur Jack Ma et Alibaba, c’est au tour du groupe Tencent de subir les foudres du gouvernement. Le groupe, qui possède l’application WeChat et le système de paiement WeChatPay, se trouve dans la tourmente avec la mise en examen cette semaine de son vice-président Zhang Feng. En cause ? L’analyse et la gestion des données personnelles récoltées par l’entreprise. En effet, WeChat est le principal réseau social en Chine et collecte de fait, de nombreuses données sur la vie quotidienne de ses 1,2 milliards d’utilisateurs. Le réseau social constitue un outil puissant dont le potentiel de surveillance échappe au régime malgré ses nombreuses demandes de suppression d’opinions dissidentes sur le réseau. L’enquête menée depuis plus d’un an et qui aboutit à l’arrestation du vice-président de Tencent implique également Sun Lijun, le vice-ministre chinois de la Sécurité publique, chargé entre autres de la région semi-autonome de Hong Kong (sud). Cette véritable chasse aux sorcières sur fond de lutte anti-corruption, initiée par le gouvernement chinois depuis fin 2019, va de paire avec la volonté du gouvernement de récupérer du pouvoir et de l’influence sur sa population en reprenant la main sur les données personnelles d’une part mais aussi en se réappropriant le secteur du numérique au sens large. Cela passe notamment par de nouvelles régulations mises en place par le parti concernant la limitation des jeux en ligne, du live streaming ou encore des paiements en ligne.
Apple n’est pas le seul aux Etats-Unis à s’intéresser au marché du bien-être connecté, la filiale de Pepsico Gatorade vient d’annoncer le lancement de son propre tracker connecté pour aider les athlètes à mieux réguler leur hydratation. Alors que le marché des boissons énergisantes et fonctionnelles est de plus en plus concurrentiel, Gatorade veut construire une intimité plus forte avec ses clients. Le patch à usage unique et vendu à 12 dollars analyse la transpiration pendant l’effort et communique ces données à l’application Gx qui recommande les meilleurs produits Gatorade selon chaque profil unique pour faciliter la récupération. Si Gatorade n’a pas l’intention de devenir le prochain Lululemon ou Fitbit, ce nouveau service pose les premières bases d’une proposition de valeur nouvelle basée sur la personnalisation.
Semaine 1456 sans ouverture des théâtres et autres lieux de culture ! En attendant de pouvoir à nouveau communier ensemble autour des arts vivants, la chaîne Culture Box propose quelques joyaux de la création française récente privés de public. Pour les amateurs d’alexandrins et de réflexions sur le pouvoir, Mithridate ou le roi des poisons de Racine avec l’enfant terrible du théâtre français, Thomas Jolly. Enfin pour réveiller nos corps ankylosés par des mois de mobilité restreinte, nous vous conseillons deux merveilles de danse contemporaine, La Ronde de Boris Charmatz filmée dans le Grand Palais avant travaux et la folle rencontre entr (La)Horde du Ballet de Marseille et la techno lancinante de Rone dans Room with a view, hang in there !